Le Chantilly, immeuble de standing du début des années 60, est situé en partie basse de la rue Faventines, proche des Boulevards à Valence. Implanté en renfoncement de la voie publique, ses 8 appartements et ses deux commerces sont comme « protégés » par cette placette où est planté un palmier dattier, « symbole, tel l’oasis, de richesse et de prospérité« . Orientée Sud Ouest, sa façade principale largement vitrée, avec ses balcons filants, offre une vue dégagée et un ensoleillement des logements très confortable.
La naissance du projet se trouve dans sa caractéristique technique (réhabilitation thermique et technique globale de la copropriété) mais permet également au bâtiment de retrouver une nouvelle fraîcheur tout en faisant le
choix d’affirmer les traits essentiels du langage architectural originel.
MATÉRIAUX
Une teinte unique forme le cadre et l’ensemble des étages, les balcons se «détachant » dans une gamme de couleurs contrastées.
Sur un camaïeu de bleus, les nuances font ressortir chaque élément tout en créant un tout, mettant en valeur les espaces extérieurs.
Les garde-corps recevront un vitrage coloré avec un dégradé d’opacité de bas en haut, répondant à la demande d’intimité des copropriétaires. Tout en assurant la protection visuelle depuis la rue et les logements en vis à vis,
le taux de transparence augmente au fur et à mesure de la progression aux étages (de 80 à 20% environ).
FAÇADE SUD
Ce pignon est la façade publique, « d’apparat », apparaissant telle une suite de belvédères vers le Sud et le paysage dégagé. Façade principale, ses larges ouvertures permettent d’illuminer les espaces de jour des appartements et leurs balcons filants.
Tramée, elle apparait comme une seule unité, un ensemble structuré, coiffé de sa couronne: c’est le garde corps en béton armé de la toiture terrasse, percé de motifs longilignes et réguliers qui vient allonger la paroi. Seuls les commerces et accès au rez de chaussée modifient ce rythme et se détachent
en une base différente.
Des volets roulants et quelques stores bannes complètent ces équipements.
Clichés par Guillaume Fulchiron