Localisation : Montélimar

Maîtrise d’ouvrage : Montélimar Habitat

Mission complète

Début : 2008

Durée totale de l’opération : 14 mois

Coût : 680 000 € H.T.

Surface : 1 200m²

 

Cette opération concerna la réhabilitation lourde de 16 logements.

La maîtrise d’ouvrage sans savoir comment, avait la ferme intention de démarquer nettement son bâti des autres immeubles d’habitation du quartier, tous propriétés d’un autre bailleur social.

Le bâti, massif et trapu, se développe en R+3 sur environ 30 mètres de long et profite d’une orientation Est-Ouest sur ses grandes façades laissant ces pignons exposés plein Nord et Sud.

 

Si la réhabilitation comprenait la reprise totale de l’enveloppe extérieure, les travaux intérieurs nécessitaient aussi des travaux importants : reprise complète du réseau de distribution de chaleur, mise en conformité électrique et de la ventilation.

La maîtrise d’ouvrage voulait profiter de ces travaux qui nécessitaient un petit bouleversement dans chaque appartement pour laisser la possibilité de refondre l’aménagement intérieur et notamment l’articulation de l’ensemble entrée-cuisine-séjour. Du fait de la profondeur conséquente de chaque logement et d’une organisation plutôt classique «cloisonnante»,  les espaces manquaient de fluidité et de luminosité.

 

Sur une douzaine de logements, et selon une vision contemporaine de l’espace, le principe a été ainsi de décloisonner l’entrée en rendant poreux les espaces de cuisine et de séjour et d’éclaircir le long dégagement sombre desservant les chambres .

Sur les 4 logements d’une même colonne, ce principe a été extrapolé sur les grand logements par un système de bloc central technique giratoire entre la cuisine et le séjour permettant une circulation fluide et rendant l’appartement traversant Est-Ouest.

Pour l’enveloppe extérieure, nous avons insisté pour prononcer l’effet massif de ce bâtiment en lui apposant une image qui pouvait être marquante et qui pouvait faire parler ou se repérer,…notamment pour les enfants du quartier qui viennent à l’école quotidiennement et qui pouvaient jouer avec les arbres feuillus bordant l’édifice.

En fuyant les appellations assez communes des Myosotis ou des Lilas, nous avons opté pour une image très parlante pour les enfants et adaptée à l’échelle de l’édifice….ainsi naturellement l’image du Diplodocus nous est venue naturellement…son corps apparaissant et disparaissant au gré des saisons…